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Effervescence citoyenne

Effervescence citoyenne

Pour des quartiers vivants

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Effervescence citoyenne

Effervescence citoyenne est un groupe d’une vingtaine de personnes rassemblées par le fait de vivre au sein de quartiers communs, avec la volonté d’œuvrer pour un plus large droit à la cité.


Juillet 2024
Texte par A.G. Anne | Photos par Alexandre Cotton


Les quartiers d’Hochelaga-Maisonneuve et Centre-Sud sont des quartiers populaires dotés d’un grand historique de mobilisation. Ça bouge fort par ici ! C’est un territoire avec une des plus grosses concentrations d’organismes communautaires par habitant.

Pour les 1 an du zine Awoueille, on a posé quelques questions aux volontaires d’Effervescence. Voici leurs réponses.



D’où vient la volonté citoyenne de créer du commun ?

Effervescence citoyenne, appelée affectueusement Effy par ses membres, existe avant tout parce qu’on aime ça et que ça nous fait du bien. Les projets ont une direction commune : l’empouvoirement citoyen. Effy sert de catalyseur : visibiliser toutes les idées et initiatives qui naissent dans ces quartiers ! (Et le monde a tellement pleins d’idées…) 

Il y a plusieurs manières d’allouer des ressources pour des initiatives : notre envie est notamment d’attirer des ressources vers des initiatives dont nous ne savons pas encore si elles vont fonctionner. Parier sur des nouvelles affaires qui n’ont pas encore été essayées et ainsi améliorer la qualité de vie de notre milieu. Prendre l’idée à la racine, parce que les bons projets sont dans toutes les personnes à conditions qu’elles aient les moyens de les exprimer. Que chacun.e puisse influer.



Quelles sont les activités qui vous caractérisent et que vous proposez ?

Nous avons d’abord créé un calendrier. Il est la loupe sur les initiatives et mobilisations des quartiers. Le support papier nous permettait de donner vie à ce concept de local – mettre des affiches dans le quartier pour que les personnes qui vivent dans le voisinage puissent les voir (nous avons aussi une publication en ligne pour plus d’accessibilité aux informations). La matérialité du calendrier dans l’espace public, c’est un enjeu d’appartenance concrète au terrain.  Aller poser les calendriers sur les panneaux d’affichage public, dans les bibliothèques, les cafés, etc., c’est ce qui permet de mieux baliser notre quartier, de le comprendre. 

L’idée du zine Awoueille est née par la suite. Pour entrer en discussion avec des initiatives et mobilisations des quartiers, pour dire « regardons ensemble tout ce qui existe de chouette ici ! ». Nous avons travaillé à une ligne éditoriale claire et flexible afin de soutenir ces initiatives, de créer du lien avec notre voisinage et de renforcer le sentiment d’appartenance de chacun.e.

Nous voulions que le calendrier et les articles du zine s’entremêlent. L’idée de pliage est venue de la communauté zinesteuse : « ça c’est un zine mais quand tu le déplies t’as une affiche. Quand t’as fini de le lire, tu l’accroches ! » 

Il y a énormément de richesse locale, et le calendrier et le zine sont une manière de les mettre à jour.


Nous organisons une fête annuelle de quartier. C’est un projet accidentel ! On voulait faire un lancement du zine dans un parc. On a finalement proposé aux personnes du quartier d’organiser des animations. Les gens aiment faire vivre leurs parcs ! Nous avons organisé l’appel à projet et nous nous sommes occupés des permis, tout pleins de belles idées se sont concrétisées : un cours d’initiation de Tai Qi, un atelier de pâte à modeler stop motion, des bands du quartier qui voulaient jouer … ça a fini par un souper spectacle. C’est devenu une fête de quartier ! Le 1er juin dernier nous avons recommencé parce qu’il y avait l’ envie commune que ça se fasse à nouveau. On recommencera l’année prochaine ! 


Notre dernier projet est la création d’un guide de démarrage de projet en partenariat avec l’Anonyme, dont nous mettrons prochainement des copies à plusieurs endroits des quartiers pour que chaque détenteurice d’idée puisse se le procurer. Ce manuel donne un coup de main au lancement en connectant les différentes ressources entres elles : financement, coaching, parrainage, mobilisation, communication…

Que peut dire le zine Awoueille du zine Awoueille ?

Nous avons commencé par recenser les initiatives et mobilisations, il y en a toujours des nouvelles : certaines disparaissent, d’autres se créent (enfin d’abord on a brainstormé pendant une heure à lancer des noms pour trouver le bon pour le zine : « Awoueille » avait cette énergie de l’encouragement « on se réveille icitte ! » ).

On a commencé par un seul article par zine, puis on est passé à deux pour que ce soit plus fun à lire. Chaque couverture est illustrée par un.e artiste local.e différent.e. On réfléchit présentement à une présentation plus colorée : on essaie des affaires et si ça ne fonctionne pas, on change !

Nous avons hâte du moment où nous aurons dénombré la plupart des initiatives existantes pour pouvoir les chérir, mais aussi pour parler de ces initiatives qui n’existent plus mais qui ont fait la richesse des quartiers. C’est une volonté au niveau du comité de garder les traces de l’engagement des personnes du quartier, de reconnaître le travail de nos prédécesseureuses – qu’ielles viennent du milieu communautaire, anarchiste, voir même religieux, ou bien d’une initiative individuelle…   

Awoueille a un format très ingénieux, son pliage est vraiment hot, c’est fait à la main au cours d’un après-midi-pliage. C’est notre activité méditative du mois, et tout le monde est invité à venir le faire !

Si vous avez envie de vous joindre à l’équipe d’Effervescence citoyenne ou simplement de venir plier le zine avec nous, vous pouvez nous écrire ici.


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Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM

Juin 2024
Texte et photos par C-L


La Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM, qu’est-ce que c’est?

La Mobilisation 6 600 Parc-Nature MHM (Mercier-Hochelaga-Maisonneuve) est un mouvement citoyen né en 2016 pour s’opposer au projet de la Cité de la logistique visant l’industrialisation et le transport de marchandises vers le Port de Montréal. Les citoyen·nes mobilisé·es réussirent à obtenir une consultation publique grâce au droit d’initiative, récoltant un nombre record de 6 600 signatures, surpassant le minimum requis de 5 000. Le groupe a décidé d’inclure ce nombre dans son nom, en clin d’œil à cette victoire.

En 2021, après cinq années d’existence, le regroupement mène diverses actions politiques, y compris l’occupation du terrain vague, un espace fréquenté par plusieurs générations d’Hochelagais·es depuis les années 1990. Cet espace, devenu encore plus populaire depuis la pandémie, est utilisé pour des rencontres, loisirs, promenades de chiens, jogging et comme refuge pour les personnes marginalisées et en situation d’itinérance. La Mobilisation plaide pour un parc naturel non aménagé, préservant les usages actuels, avec le ruisseau Molson ressurgi et une flore locale épanouie. En juin, cet endroit accueillera le camp climat S’enraciner et Fleurir, quatrième édition de la semaine d’actions organisée par Mobilisation 6600.

Le camp climat S’enraciner et fleurir de la Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM a eu lieu au Boisé Steinberg du 13 juin au 16 juin 2024.


À quoi peut-on s’attendre à la semaine d’actions du 13 au 16 juin ?

Cette année, le regroupement poursuit le virage politique entamé en 2023. La formule camp climat aura lieu pour la deuxième fois, avec des participant·es invité·es à camper sur place. La nourriture sera offerte grâce à des bénévoles et des partenariats. L’équipe rêve de créer un petit village avec des aménagements construits par les participant·es lors d’ateliers collectifs.

De nombreuses activités sont prévues : rencontres interluttes, ateliers et formations, grand jeu familial, deux soirées cinéma, et ateliers de discussion pour se doter d’outils de mobilisation. Le programme de la fin de semaine, encore en développement, laisse place à la co-construction avec les participant·es. L’équipe organisatrice s’efforce de maintenir un équilibre entre sa revendication territoriale et le respect des communautés itinérantes présentes, tout en entretenant de bonnes relations avec les autorités municipales et provinciales, ainsi qu’avec d’autres événements concomitants. Le respect, la camaraderie et la tolérance demeurent prioritaires. L’événement se veut communautaire, éducatif et festif.

Quel est l’impact de ce mouvement dans la communauté?

La lutte de longue haleine de la Mobilisation a créé un réseau de solidarité à l’intérieur et à l’extérieur du quartier, grâce à des personnes soucieuses de l’environnement et de la justice sociale. “C’est un maillon de plus pour s’impliquer et avoir une influence sur le milieu de vie.”

Tu peux suivre l’actualité de la Mob sur leur groupe Facebook, leur page Instagram @mobilisation6600 et le site Web Résister et fleurir.


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La Friprue

Si vous vous baladez dans Hochelaga, il est possible qu’au détour d’un coin de rue, sur un petit carré de verdure, vous aperceviez une grande armoire emplie de divers objets et vêtements : il s’agit de la Friprue, une « friperie de rue », sorte de magasin gratuit.


Juin 2024
Texte par Pauline | Illustration par Anthony


La Friprue, c’est quoi ?

L’idée de la Friprue a germé petit à petit dans l’esprit de Kin. À la base, elle avait installé une bibliothèque de zines devant chez elle. Puis, elle a réalisé que les gens déposaient aussi des objets, et que d’autres les récupéraient. Elle a donc eu l’idée d’installer un espace de troc pour pouvoir partager entre voisin.e.s et donner aux personnes qui en auraient besoin des objets divers et variés ainsi que des vêtements. Et le besoin était là: dans les premiers temps, les gens repassaient jusqu’à 2h du matin devant chez elle ! Et l’initiative a pris de l’ampleur: elle tient désormais un inventaire des objets et des vêtements qu’elle a en banque. Elle a dû s’organiser pour stocker tout le matériel que les gens lui apportaient, les laver, les sécher puis les remettre à disposition en fonction des demandes.

L’origine de ce succès ? Il est en partie dû au bouche-à-oreille, mais aussi à la création d’un groupe Facebook dédié à la Friprue qui compte quasiment 1000 personnes ! À la base, la Friprue était située sur la rue Desjardins, mais Kin vient de déménager et elle a changé de place la Friprue, qui trône désormais au 2560 rue Théodore, devant l’organisme Interaction Famille.

Quelles ont été les difficultés ?

Kin a dû arrêter d’accepter des dons pendant un moment, car elle n’avait pas assez de place pour tout stocker. Les échos de la Friprue ont dépassé les coins d’Hochelaga, et des gens viennent de loin pour déposer des affaires pour la Friprue, d’aussi loin que Joliette ou même de l’Outaouais. Une belle reconnaissance, mais aussi un gros travail pas facile à gérer pour Kin qui fait ça bénévolement sur son temps libre. Elle a parfois l’impression de se battre contre l’ « overcapitalisme », les achats à foison qu’on relativise en se disant « c’est ok ces vêtements serviront à d’autres »…

Aussi, il y a eu quelques difficultés au premier emplacement de la Friprue. Parfois, on retrouvait des dizaines de sacs de dons devant chez Kin et ses colocataires. Il pouvait même arriver que des gens commencent à entrer librement en pensant que c’était une ONBL, pour savoir s’iels avaient des articles disponibles. Heureusement, Kin a pu compter sur de l’aide de l’Anonyme et de la Soupe Locale, et de quelques bénévoles.

Quelle suite pour la Friprue ?

Kin espère qu’il y aura petit à petit des Friprues dans plusieurs endroits du quartier. Elle espère aussi pouvoir trouver un grand espace de rangement avec des dons pour ensuite aller remplir les armoires 1 à 2 fois par semaine. Enfin, elle souhaite pouvoir devenir un OBNL reconnu pour que ce soit un projet autoporté qui perdure, même au-delà d’elle !

Pour contacter Kin, vous pouvez utiliser le groupe Facebook Friprue Montreal.


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Faire respecter la loi contre Airbnb

Notre collègue Kin a assisté à un manifestation dans le quartier au mois de mars et discuté avec les organisateur·ices. On partage leurs aspirations et appel à mobilisation pour le logement.


Mai 2024
Texte par Kin


La manif’

Nous sommes le mercredi 8 mars, il est 11h50 au coin Chambly et Ontario et la rue bourdonne d’activités. Au milieu d’une foule de caméras, de policiers et de piétons curieux, plus d’une centaine de citoyen.ne.s brandissent pancartes et banderoles devant un immeuble recouvert de peinture et d’affiches dénonçant l’un des goliaths de la crise du logement, le géant « Airbnb ». En se promenant dans la masse de citoyen.e.s indigné.e.s, on peut y retrouver des représentant.e.s de multiples organismes comme l’OPDS, la Coalition anti-pauvreté de Hochelaga-Maisonneuve, la Ligue 33, le FRAPRU et le FLIP. Cette manifestation est organisée par Entraide Logement, le même organisme qui, l’été passé, mettait la pression pour l’adoption d’un règlement interdisant les Airbnb dans une résidence secondaire.

La manifestation du 8 mars se tient devant l’immeuble remplaçant l’ancienne Taqueria, un restaurant communautaire à petit budget. Cet immeuble, qui héberge dorénavant des logements de location à courte durée à environ 200$ la nuit et ce, malgré l’adoption du nouveau règlement l’interdisant, a suscité l’engagement de multiples citoyen.e.s de Hochelaga-Maisonneuve et d’ailleurs. Annie Lapalme, organisatrice communautaire pour Entraide Logement, aimerait que des manifestations similaires se reproduisent périodiquement jusqu’au jour où Strawberry Properties, l’entreprise qui loue les Airbnb, fasses ses valises et mette les clés sous la porte. Cependant, dans le contexte actuel de la crise du logement, des évictions à perpétuité et des augmentations de loyer non justifiables, Annie a un emploi du temps très chargé et doit malheureusement mettre le projet des manifestations récurrentes sur pause pour s’efforcer d’aider les gens en situation de crise immédiate.

Appel à la communauté

Il n’est pas nouveau d’apprendre que les organismes contribuant au filet social soient à bout de souffle lorsqu’ils sont les premiers répondants à une crise sociale. C’est la raison pour laquelle ils espèrent que plus de citoyen.ne.s réussissent à se mobiliser entre elleux pour exprimer leur mécontentement et poser des actions concrètes et collectives. Bien qu’Entraide Logement n’ait malheureusement pas le temps d’organiser des événements récurrents, Annie Lapalme serait plus que ravie de partager ses ressources à des citoyen.ne.s motivé.e.s à organiser des rassemblements mensuels ou hebdomadaires. Une chose est certaine, la mobilisation citoyenne existe déjà et il ne sera pas trop difficile de trouver les manifestant.e.s.

Coordonnées d’Entraide Logement :
514 528-1634
elhm@cam.org
1935 Cuvillier
du lundi au jeudi de 10h00 à 17h00


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Le Comité Autonome du Travail du Sexe (CATS)

Ce mois-ci on a rencontré Maxime, une personne qui s’implique dans le Comité autonome du Travail du Sexe. C’est un groupe visant le bien-être des travailleur·ses du sexe, et qui est bien actif dans Hochelaga.


Mai 2024
Texte par Sam | Illustration par Kin


Le comité autonome

Des travailleur·ses du sexe de tous horizons s’organisent pour avoir des meilleures conditions de vie et d’emploi, en formant le Comité Autonome du Travail du Sexe (CATS). Un comité “autonome” car il est par et pour sa communauté, et libre d’emprise extérieure, assurant une représentation juste et efficace.

Le CATS a débuté en 2019, quand deux travailleur·ses local·es issues du milieu militant ont décidé de lancer un appel. Illes constataient que les conditions de travail à Montréal sont souvent dégradantes, dû aux efforts des autorités de “camoufler” le travail du sexe dans des quartiers qui se gentrifient bien vite.

Des projets qui rapprochent

Le Comité porte plusieurs projets. Illes rédigent un zine annuel, le CATS ATTAQUE, où des travailleur·ses du sexe peuvent discuter de narratifs et de stratégies, puis s’exprimer en poésie, en photo ou en dessin. Les textes portent sur des sujets variés comme l’histoire de la gentrification du Red Light District à Montréal, ou les stratégies des municipalités pour criminaliser le travail du sexe, mais aussi beaucoup d’histoires plus personnelles.

Le zine est distribué gratuitement, chaque année, dans plusieurs OBNL du quartier qui donnent des services aux travailleur·ses du sexe.

On peut aussi trouver une version PDF des quatres éditions ici.


Leur dernier projet vise à documenter les conditions de travail en salon de massage à Montréal en menant une enquête militante, mais aussi à créer un lieu de partage et d’échange sur les expériences dans ces milieux. C’est une série d’entrevues anonymisées et sécuritaires, suivie de rencontres en groupe.

Si tu fais du travail du sexe dans un salon de massage à Montréal et que tu aimerais partager ton expérience, contacte les membres volontaires au cats.swac.mtl@gmail.com.


Les membres du Comité participent régulièrement à des panels, podcasts, et entrevues diverses, et rédigent des lettres ouvertes aux médias, pour partager leur expérience, leur expertise, et leurs constats.

Le CATS organise aussi régulièrement des actions revendicatrices et des événements sociaux pour sa communauté. Récemment, illes ont tenu le lancement du quatrième exemplaire de leur zine au Atomic café. Un élément qui revenait souvent pendant les prises de paroles était le fait que le travail du sexe peut être un expérience isolante, et l’importance de se rassembler et de s’organiser ensemble pour mieux vivre.

Les membres du CATS sont tous·tes bénévoles et se rencontrent une fois par mois, en ligne, pour se mettre à jour et planifier leurs actions. Toutes les personnes oeuvrant dans l’industrie du sexe (bars de danseuses, salons de massage, dans la rue, en ligne, etc.) y sont la bienvenue.


Pour suivre les activités du Comité Autonome du Travail du Sexe, va voir leur Facebook ou Instagram.

Si tu es TDS et souhaites participer à leurs projets ou leurs rencontres, contacte-les à cats.swac.mtl@gmail.com.


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Les Ami·es du Courant Sainte-Marie

Une initiative qui défend le maintien et le développement de l’accès au fleuve dans le Centre-Sud depuis 2012, afin de répondre à la volonté des Montréalais.e.s de s’y rapprocher.


Avril 2024
Texte par Pascale | Illustration par Philippe


Les Ami·es du Courant Sainte-Marie qu’est-ce que c’est?

Des voisin.e.s qui explorent depuis 2012 les façons de briser les murs qui empêchent l’accès citoyen au fleuve dans notre quartier. Au fil du temps (plus d’une décennie d’engagement!), plusieurs pistes de solutions ont été proposées et illustrées soigneusement par des dessins et vidéos: passerelles et observatoires, lien mécanique vertical au niveau du pont, grande plage au Vieux-Port… Toutes ces options sont défendues en continu auprès de nombreux partenaires privés et gouvernementaux.

Au siècle dernier, on pouvait se baigner dans le fleuve depuis l’île Sainte-Hélène. Un peu plus près de chez nous, au parc du Pied-du-courant, il était possible de contempler les flots par-dessus les containers car ils étaient en simple hauteur. Pour retrouver un accès visuel depuis notre rive, l’option jugée la plus facile est d’aménager un promontoire naturel dans la partie Est du parc.

Que conseiller à quelqu’un qui aimerait commencer une initiative citoyenne similaire?

Nous devons redécouvrir la force et la chance que nous avons de vivre aux côtés d’un fleuve si puissant et majestueux situé à moins de 500 mètres. Le rêve d’une reconnexion à «Magtogoek», le chemin qui marche des Premières Nations, peut devenir réalité. C’est un enjeu de santé, d’éducation et d’environnement. «Là où il y a la volonté, il y a un chemin. On est ouverts à toutes vos idées. Dites-nous ce qui vous allume» !

Aujourd’hui, nouvelle opportunité, on finance massivement la mise en valeur de l’île Sainte-Hélène. Près d’un milliard de dollars seront dépensés dans le cadre du plan directeur 2020-2030 du parc Jean-Drapeau: une grande promenade fluviale sur les berges se concrétise. Nous, les riverain.e.s immédiats de ce joyau vert et bleu, nous devrons nous assurer de son accès universel via le pont pour notre bien-être à tous.tes!

Illustration de la carte du quartier riverain

Quels sont les principaux défis et apprentissages dans le cadre du projet?

Il faudrait réussir à cohabiter avec les activités portuaires du Port de Montréal. Nous avons constaté aussi qu’il était nécessaire de mobiliser les autres personnes habitant le quartier en leur demandant un soutien plus actif. C’est un travail qui demande passion et persévérance mais, l’expérience l’a montré, il enrichit et porte fruits.

Pour donner votre avis, apporter votre appui au projet du promontoire Poupart ou rejoindre l’équipe des ACSM: amiesducourant@gmail.com


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