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Effervescence citoyenne

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Le Club Répare est de retour

Ce texte est le troisième d’une série semi-mensuelle d’articles explorant des actions citoyennes du Village à Viauville.


Novembre 2023
Texte par Pauline | Illustrations par Ju


Un kit pour travailler le cuir, une machine à coudre, du bois, des retailles de tissus… Voici ce qu’on peut trouver au Club Répare, situé dans les locaux de Chez Émilie, un centre communautaire. Le Club Répare est un atelier hebdomadaire où tou.te.s peuvent venir réparer des petits objets en bonne compagnie. Ici, on peut prendre ce dont on a besoin pour réparer et prendre soin de ce qu’on a déjà. On redécouvre notre environnement et on nourrit la relation avec ce qui nous entoure.

Ces objets, pour la plupart, c’est Merlin qui les a ramassés dans la rue. Il a commencé le club de réparation il y a un peu plus d’un an, au Centre Poupart, dans le Centre-Sud. Depuis octobre 2023, le club s’est trouvé un nouveau lieu: chez Émilie, situé également dans le quartier, au 2238 Fullum. Merlin s’en réjouit: c’est bien que le projet se déplace, il prend ses ailes.

À l’origine : réparer plutôt que briser, une démarche de soin

Merlin a commencé à donner des ateliers en en tant qu’artiste en résidence au Centre Récréatif Poupart en 2022, où il a mené des projets d’entretien des matériaux pour les jeunes et le public. Il a commencé par créer son espace, installer ses objets, et réparer des affaires. Les enfants et les personnes qui passaient par le centre, curieux.ses, allaient se pencher sur son travail et ont pris goût, progressivement, à vouloir s’y mettre aussi.

Il s’agissait d’expériences dirigées avec de l’art, avec des moyens différents d’aborder l’exploitation des matières et des ressources. La réparation des objets qui nous entoure, soigner plutôt que briser, prenait donc un sens ici très symbolique. Ces ateliers visaient à proposer des gestes de réparation plus ludiques. Au lieu de tout briser quand cela ne va pas, on peut tenter d’entrer dans un processus de réparation. Partager des manières de réparer est, en quelque sorte, partager des façons de guérir. Puis, au printemps 2023, il a entrepris une résidence d’artiste à l’Atelier La Coulée, apprenant le travail du métal pour créer un atelier de réparation mobile. Lors de l’été 2023, il a organisé des événements pop-up dans des espaces publics à l’aide de son atelier mobile.

Le Club Répare se trouve Chez Émilie, maison d’entraide populaire, au 2238 rue Fullum.
Tous les samedis de 12h à 16h jusqu’au 2 décembre 2023.

Plus d’informations:
Site Web
Instagram
Facebook


Connaître nos objets pour mieux les apprécier

Les ateliers ont lieu tous les samedis, de 12h à 16h. Les gens sont invité.e.s à passer quand iels le souhaitent sur cette tranche horaire, en apportant leurs affaires à réparer – que ce soit avec un projet en tête, en exploration, ou en recherche d’inspiration. Merlin met à disposition tous ses outils, des chutes de cuir, de la colle contact, des outils pour sculpter le bois, une scie sauteuse, un fer à souder… Et offre des coups de main et des conseils à tout un chacun. Il souhaite aider les gens en leur partageant des connaissances, mais aussi en les soutenant dans leur démarche. En effet, au club, ce qui compte n’est pas l’objet réparé, mais le processus de réparation, le cheminement. Souvent, on est un peu déconnecté de ses affaires matérielles. Mais plus on apprend, plus on connait les objets qui nous entourent, et plus on sait les apprécier. Et… que de plaisir de pouvoir vraiment aimer les choses qui nous entourent! Un beau matériau, un objet très utile, une robe d’une belle étoffe… Il s’agit donc d’un projet qui se veut dans une démarche écologique, mais aussi, sentimentale. Car réparer et ne pas jeter est bien plus qu’un geste écologique pas des matières infinies et le processus d’extraction de ces matériaux est problématique sur de nombreux points… C’est une philosophie de vie.

Un lieu d’échange dans le quartier

Les personnes qui fréquentent le Club Répare sont majoritairement des adultes qui habitent le quartier (Centre-Sud). La proximité est, pour cela, importante… Le but à la base du club de réparation est aussi de servir la communauté du coin. Plusieurs personnes reviennent d’ailleurs régulièrement, et sont rendus des « habitué.e.s ». D’ailleurs, selon Merlin, les personnes qui reviennent souvent font en quelque sorte partie de l’équipe.

Pourquoi revenir ? Qu’est-ce que nous pouvons tirer de cette expérience au club de réparation ? Eh bien, tout d’abord, ça permet de passer à travers sa pile d’affaires qui ont besoin « d’un peu d’amour », celles qu’on se dit qu’on va ranger/réparer/recoudre/trier depuis des semaines… Vous savez, ce type de petites réparations qu’on ne prend jamais le temps de faire, et qui s’entassent. Le Club Répare permet d’avoir un espace dédié au soin de ses affaires, et nous offre l’opportunité de s’accorder le temps de le faire. De prendre soin de ce qui est déjà là, car il y a assez d’objets dans le monde. Mais aussi, le Club Répare permet d’échanger. On s’inspire du travail d’autrui, on rencontre du monde, on jase, on apprend. Comme une brèche temporelle pour réparer, soigner, recoudre, mais aussi tisser des liens.

Le club Répare organise une exposition à la Maison de la culture Jeannine Sutto du 4 avril au 26 mai 2024 ! Soyez au rendez-vous.

Au programme, une exposition d’objets réparés, des ateliers de réparation et des outils divers à votre service, ainsi qu’un grand magasin gratuit pour vous procurez de petites pépites rénovées !


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Station Viauville

Ce texte est le deuxième d’une série semi-mensuelle d’articles explorant des actions citoyennes du Village à Viauville.


Septembre 2023
Texte par Syrine | Photos par Jimmy


C’est la fête des 125 ans de Viauville !
Venez donc y rencontrer HocheLab

Le deuxième samedi de septembre au parc central du quartier de Viauville, venez partager un moment de convivialité organisé par le groupe citoyen HocheLab. Cette fête citoyenne sera une belle occasion pour rencontrer ses voisins, parler du quartier, de son passé et surtout de son avenir. Un moment précieux pour créer des communs et en apprendre davantage sur Station Viauville.

Un programme varié d’ateliers et de spectacles a été concocté pour petits et grands, pour la fête du 9 septembre au parc Saint-Clément. L’appel à projets Allô Viau, ouvert pendant plus de deux mois, a permis de recueillir une centaine de propositions de bénévoles pour élaborer un beau « potluck mais au lieu d’apporter de la nourriture, les gens y apportent leurs talents ». La journée est organisée en collaboration avec l’Atelier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve et le Service des loisirs St-Clément (Montréal) « pour souligner le bon vivre de ce petit bout de quartier. » C’est aussi une belle occasion de parler de Station Viauville.

Station Viauville n’apparaît nulle part sur la carte des transports même s’il sonne comme un arrêt de métro. A vrai dire, c’est le nom d’un projet de vie en communauté à Viauville. Car ce petit quartier a un une histoire qui remonte au 19e siècle ! Conçu par Charles-Théodore Viau, il a été implanté en 1892 face au port-de-Montréal au sud-est de l’actuel parc olympique à Mercier-Hochelaga-Maisonneuve. HocheLab valorise ce passé et porte pour ses résident.es un projet ancré dans les mémoires, mais qui répond surtout à leurs besoins d’aujourd’hui.

Qui est HocheLab ? C’est une OBNL mais avant tout, c’est un groupe de citoyen.nes ami.es et voisin.es qui forment une équipe pluridisciplinaire. Avec des domaines de compétences divers -en droit, marketing, ingénierie, architecture et design-, ils élaborent une stratégie de développement pour leur quartier. Leurs expertises se complètent : « chacun lead et on avance ensemble ». Leur projet phare est nommé Station Viauville. Il obtient en 2022 la subvention du Ministère de la Culture pour la requalification de l’église Saint-Clément sur la rue Adam.

Requalifier l’église, c’est réinsuffler une vie dans un grand bâtiment existant au cœur du quartier. C’est son cœur car bien que désaffecté, Saint-Clément est un lieu riche de liens affectifs pour beaucoup de personnes. « Tout le monde a une histoire avec Saint-Clément ! » Hochelab propose de nourrir ces liens et de préserver le sentiment d’appartenance.

L’église Saint-Clément

Une présentation complète du projet Station Viauville est disponible sur le site Web de HocheLab.

Ils sont aussi présents sur Facebook et Instagram.


Pour faire vivre autrement Saint-Clément, HocheLab propose d’en faire « un lieu vivant et multifonctionnel », de l’investir « sans la dénaturer » pour combler les multiples manques identifiés dans le quartier : l’alimentaire et le sportif sont en haut de la liste. L’église peut accueillir des fonctions communautaires, répondre à des besoins du quotidien des familles tout en préservant l’aspect patrimonial et spirituel. Un bien urbain commun par et pour les citoyen.nes.

On en est où aujourd’hui ?

Lors de la rencontre en juillet avec Marc-André, Émilie et Camille, la réponse résonne comme un message de lutte qui doit continuer. L’espoir doit résister à des contraintes comme la réduction des moyens subie par les OBNL en général. Les membres de HocheLab rêvent Viauville comme « le centre de l’univers ». Pour eux, il y a un grand potentiel dans le quartier et la requalification de l’église n’est qu’une étape. D’où l’importance de la fête citoyenne pour marquer le soutien sous toutes ses formes.

Le samedi 9 septembre est LE jour pour se rassembler et « prouver qu’il y a une communauté qui vit autour de Saint Clément ». C’est aussi l’occasion de rencontrer les membres de l’équipe « toute en transparence » de HocheLab, d’échanger avec eux et de partager les nouvelles du projet Station Viauville.


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    La Mandragore

La Mandragore

Ce texte est le premier d’une série mensuelle d’articles explorant des actions citoyennes du Village à Viauville. Il a été diffusé dans notre premier zine, qui a été lancé lors de notre première fête de quartier, le 3 juin 2023.


Juin 2023
Texte par Pauline | Illustration par Valentine


Des sourires, une tablée de personnes jouant à la coinche, une belle collection d’ouvrages féministes et queer et des photographies exposées sur le mur : l’ambiance est à la camaraderie lorsqu’on entre dans le local de La Mandragore, situé à l’arrière-boutique de la clinique d’acupuncture sociale d’Hochelaga, au 3355 rue Sainte-Catherine Est. La Mandragore, qui tire son nom de la célèbre racine apparemment utilisée par les sorcières pour des rituels liés à l’érotisme et la sensualité, est un collectif qui met en partage une bibliothèque de plusieurs centaines de titres féministes et queer.

D’où ça vient ?

L’idée du collectif a émergé d’un groupe affinitaire d’environ 8 personnes, (les membres ont toujours oscillé entre 5 et 10). Celles-ci se retrouvaient autour de perspectives radicales, transféministes, queer, anticapitalistes, antiracistes et décoloniales. Le collectif est né en 2016. Au départ, la bibliothèque était située à la Déferle, puis elle a déménagé à l’Achoppe, deux locaux autogérés, avant de trouver son emplacement actuel sur Sainte-Catherine.

La bibliothèque féministe de Grenoble a servi de modèle, iels s’en sont inspirés pour donner naissance à la Mandragore. L’idée de la bibliothèque a émergé avec l’objectif de rendre accessible de la littérature féministe et queer en français à Montréal. En effet, il y avait alors peu de disponibilité d’ouvrages traduits dans la communauté. Le but était aussi d’introduire des idées queer féministes dans la communauté anarchiste, et d’apprendre ensemble à travers la lecture. Le livre prend une place importante pour s’éduquer à la tolérance, à l’empathie, et les échanges sont précieux. La bibliothèque a récemment changé de nom et s’appelle désormais La Mandragore – bibliothèque transféministe queer. L’ajout du suffixe “trans” est né d’une volonté de reconnaître l’apport des théories et vécus trans au féminisme et à la lutte contre le patriarcat. Le collectif souhaite ainsi rejeter un certain féminisme essentialisant et réactionnaire, surtout dans un contexte de résurgences de violences homophobes et transphobes au Québec.

Vous trouverez plein d’informations sur leur site Web, dont le catalogue avec tous les livres à disposition. La Mandragore est aussi sur Facebook et Instagram.

Enfin, retrouvez le collectif La Mandragore au festival Brûlances du 7 au 11 juin 2023, pour un micro-ouvert le 10 juin en soirée sur le thème amour et fureur!

Les activités proposées

La bibliothèque est ouverte tous les lundis de 17h30 à 20h30, afin que chacun.e puisse venir consulter, échanger et emprunter des livres et ce gratuitement. La Mandragore propose également des activités : des lectures collectives d’ouvrage, un jeu quiz de littérature queer et transféministe, des ateliers « ramène ta lecture » (moments de partage de lectures et de passages coups de cœur). La Mandragore organise aussi des projections de films et des discussions pour favoriser le développement des liens sociaux de communautés transféministes et queers. Certaines de ces activités se déroulent en mixité choisie, des déclinaisons qui varient : sans hommes cis, entre personnes lesbiennes, entre personnes trans. Cela dépend des activités et des évènements que le collectif propose, et de ceux qu’on leur soumet. En effet, La Mandragore soutient et propose un cadre pour des initiatives qui s’inscrivent dans leur lignée. Si vous avez une idée, n’hésitez pas à la leur suggérer!

Sur les murs qui ne sont pas couverts d’étagères de livres se trouvent en ce moment-même une partie de l’exposition « ça suffit » de Mobilisation Matawinie, des clichés et des textes engagés. La Mandragore propose depuis peu des expositions rotatives d’œuvres qui s’inscrivent dans la vision du collectif dans son local.

Les défis

A travers ces dernières années, le collectif a aussi fait face à certains défis : la pandémie a mis à l’épreuve l’ouverture régulière de la bibliothèque et la pérennité des activités, mais également,trouver un lieu avec un loyer abordable après le départ de l’Achoppe n’a pas été simple. Finalement, après des mois de pérégrination, le collectif a trouvé son emplacement actuel, c’est-à-dire à l’arrière-boutique de la clinique d’acupuncture sociale d’Hochelaga, grâce à des ami.e.s. Rester dans le quartier était important, car depuis sa naissance, le collectif y est très ancré.

Autre petit défi : comme le collectif n’a pas de statut juridique précis, il doit s’associer à des associations pour ses demandes de financement. Pour ce qui est de remplir les étagères, le collectif a ainsi contacté de nombreuses maisons d’édition pour leur demander si elles avaient certains ouvrages abimés, ou si celles-ci souhaitaient leur faire dons de certains livres. Ce qui a plutôt bien fonctionné!

Une aventure humaine, dans la camaraderie et la résilience

Chaque déménagement, chaque changement au sein du comité signifient de gros chamboulements et des renouveaux pour le collectif, car celui-ci est très organique. Il évolue au fil des personnes qui y contribuent, et tente de miser sur le soin et la bienveillance en s’adaptant aux réalités de chacun.e. Il permet différents niveaux d’implication. La Mandragore, c’est aussi une belle aventure d’amitié!

Il suffit de voir les gens qui reviennent, pour chercher un conseil de lecture, un ouvrage convoité, ou un simple moment d’échange convivial …

La Mandragore, bibliothèque transféministe et queer
3355 Sainte-Catherine Est (accès via la ruelle)
Ouverte chaque lundi soir de 17h30 à 20h30
www.lamandragore.xyz


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